L’ex-bassiste et chanteur de Deep Purple sera sur la scène de l’Élysée-Montmarte le 6 novembre pour faire revivre les classiques du groupe qui le mit en pleine lumière au mitan des années 1970.
En 1973, Ian Gillan et Roger Glover sont prestement “remerciés” par leurs amis (?) de Deep Purple après trois ans de bons et loyaux services, aussitôt remplacés par un illustre inconnu qui ne le restera pas longtemps, David Coverdale, et un fougueux bassiste-chanteur dingue de soul music, Glenn Hughes, révélé au sein du power trio post-Cream Trapeze. Régénéré par ces young cats, la troisième mouture de Deep Purple, “MkIII” pour les intimes, va sortir coup sur coup deux albums aujourd’hui considérés comme emblématiques du classic rock, “Burn” (février 1974) et “Stormbringer” (novembre 1974, on ne chômait pas dans les glorieuses seventies). Mais la vie n’a jamais été un long fleuve tranquille dans la Deep Purple Family, et l’ombrageux Ritchie Blackmore, qui ne goûte guère les inflexions soul de “Stormbringer”, prend congé de ses camarades et part fonder Rainbow en 1975.
Le 6 novembre prochain, Glenn Hughes, alias “The Voice of Rock”, se retrouvera sur la scène de l’Élysée-Montmartre pour faire revivre les standards color purple, sans se limiter à ceux de la trilogie “Burn”/ »Stormbringer”/“Come Taste The Band” (Burn, Might Just Take Your Life, Mistreated, You Fool No One, Strombringer, Soldier Of Fortune, You Keep On Moving, This Time Around…), mais en puisant aussi dans le répertoire antérieur, qui comme chacun sait comprend aussi quelques perles heavy rock à l’orient inaltérable – Highway Star et Smoke On The Water doivent bien vous dire quelque chose, non ? Belle soirée en perspective. See you there ? •
Concert Glenn Hughes le 6 novembre à Paris, Élysée-Montmartre.
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