Franck Vaillant, avec son cœur de batteur

Les batteurs, non contents d’être les piliers de tout bonne musique qui se respecte, savent aussi composer parfois ! Franck Vaillant le sait bien, qui a décidé de mettre en valeur les talents de plume de quelques confrères, et non des moindres, dans son nouveau CD, “DrummerZ”.

Ainsi, entouré de Pierre de Bethmann aux claviers et de Bruno Chevillon à la basse acoustique et électrique, trio superlatif s’il en est, a-t-il pioché dans son panthéon personnel de tambours majeurs pour réinventer à sa manière le mythique XYZ de Neil Peart, le batteur de Rush, Come Sta la Luna de Jaki Liebezeit (Can), Mama de Phil Collins (Genesis, Brand X…), mais aussi The Juggler d’Elvin Jones (extrait de son album Atlantic de 1966, “Midnight Walk”), Last Seven Minutes de Christian Vander (Magma), Neptune : Creature Of Conscience de Tony Williams (créée en 1990 dans l’album “Native Heart”) ou encore Beelzebub de Bill Bruford (“Feels Good To Me”, 1978). Encouragé dans sa démarche par rien moins que Daniel Humair, signataire des liner notes (et dont deux compositions sont également adpatées), Franck Vaillant signe avec “DrummerZ” l’un de ses meilleurs disques. On en reparle vite. •

CD “Franck Vaillant & Thisisatrio : “DrummerZ” (Shreds Records / L‘Autre Distribution, dans les bacs en décembre)
Concerts Le 21 décembre aux Lilas (Le Triton)
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